Accueil > Archives > 01 - 2010 > Le sacrement de la Confession et la capacité de paix
HISTOIRE DE L’ÉGLISE
Tiré du n° 01 - 2010

Le sacrement de la Confession et la capacité de paix


Benoît XVI à la Curie romaine, 21 décembre 2009


par pape Benoît XVI


«Nous devons aujourd’hui être en mesure d’apprendre à nouveau à reconnaître la faute, nous devons nous ôter l’illusion d’être innocents. Nous devons être en mesure d’apprendre à faire pénitence, à nous laisser transformer; à aller à la rencontre de l’autre et à nous faire donner par Dieu le courage et la force pour un tel renouvellement. Dans notre monde d’aujourd’hui, nous devons redécouvrir le sacrement de la pénitence et de la réconciliation. Le fait que celui-ci ait en grande partie disparu des habitudes existentielles des chrétiens est le symptôme d’une perte de véracité à l’égard de nous-mêmes et de Dieu; une perte, qui met en danger notre humanité et qui réduit notre volonté de paix. Saint Bonaventure était de l’opinion que le sacrement de la pénitence était un sacrement de l’humanité en tant que tel, un sacrement que Dieu avait déjà institué dans son essence immédiatement après le péché originel avec la pénitence imposée à Adam, même s’il n’a pu obtenir sa forme complète que dans le Christ, qui est de manière personnelle la force réconciliatrice de Dieu et qui a pris sur lui notre pénitence. En effet, l’unité entre faute, pénitence et pardon est l’une des conditions fondamentales de la véritable humanité, des conditions qui atteignent leur forme complète dans le sacrement, mais qui, à partir de leur racine, font partie du fait d’être des personnes humaines comme telles».


Italiano Español English Deutsch Português